Complété le 31 DECEMBRE / 2018
- Batailles chars contre artillerie 16 avril 1917 BERRY AU BAC
- Site de la capelle Haudroy - 1er Armistice du 7 Novembre 1918
Batteries de la Grande Côte - Royan - La Coubre 17 - GLEWITZ -
- Le Grand Blockhaus de Batz sur Mer - Poche de St Nazaire 44 -
complément infos au 20/11/2016 - 24/11/2016
1914 - 1918 - BERRY AU BAC - Les Chars dans l'offensive de 1917 -
Ayant parcouru le chemin des Dames dans sa totalité, que je n'avais d'ailleurs jamais fait au contraire d'autres sites je suis arrivé à BERRY au BAC lieu que je ne connaissais pas. J'ai eu le plaisir de visiter le site refait récemment, je suppose car trés net et trés bien entretenu, et d'y voir la Réplique du char SCHNEIDER. Mis en valeur sur un petit mamelon présentoir, il trône pour l'histoire. Cette réplique grandeur nature est très bien réalisée au point qu'ont peu croire qu'elle va se mettre à fonctionner.
Les Monuments qui décrivent la bataille font honneur au groupement BOSSUT, qui fut tué dans l'explosion de son char. Le Générale Estienne Père des Chars à son monument et un grand monument aux morts de " l'artillerie spéciale ".
Il faut dire que les chars engagés se déplacent à 4 km/heure, et qu'ils sont une cible privilégiée pour l' artillerie de l'ennemi allemand.
Les présentoirs d'informations avec historique, photos d'époque sont trés interressants - dans mes photos, on voit un char Schneider, un St Chamont, un Mark 1 anglais et un A7V allemand. Tous ces chars sont lourds, handicapés par leur faible vitesse et l'orientation de leur tir. Renault avec sont petit char dit FT 17 et sa tourelle tournante à 360 °, armé d'une mitrailleuse ou d'un petit canon de 37 mm ( sauf erreur ) fera la différence par le nombre et sa vitesse 7 km/h.
On y voit aussi un Char AMX 30, beaucoup plus moderne,
Pour tous ceux qui auront l'occasion de passer dans ce coin de France, il faut prendre le temps de s'y arrêter.
La Guerre 14/18 Site de la CAPELLE HAUDROY -
En voyage dans la SOMME l'été 2018, ce site dont on ne parle jamais, éclipsé par l'Armistice de 14/18 à Rotondes, est le précurseur de la défaite allemande par la signature entre armées d'un ARMISTICE 4 jour avant celui du 11 Novembre à ROTONDES heures officiel d'arrêt de la guerre 11 heures alors qu'il fut signé à 5 h 30. Combien de pauvres gars sont morts pour 5 h 30 mn de retard.
Anecdote, mon grand père maternel, du 109 éme régiment d'infanterie, le 11 Novembre à 11 heures se préparait à un assaut quand le clairon a sonné.
Crédit photos - Alain Chaussade -7 Novembre 1918 Pierre SELLIER Sonne le 1er Armistce
Batteries de la Grande Côte - ROYAN - LA COUBRE -
La batterie en question fait partie de l'ensemble de la Forteresse de ROYAN - Poches de l'Atlantique " du système de défense TOD - voulue par l'Allemagne nazie entre 1942 et 1945 -
Batterie GLEWITZ - aussi appelée Dauphin par mon père mais je ne saurai dire où il avait trouvé cette appellation ou si c'était une invention de sa part. elle est située sur la commune de Saint Palais sur mer.
Bref, lieux ou j'ai passé des mois de vacances et ou je regrette de n'avoir pas plus de photos d'époque.
Cette batterie je l'ai vue glisser doucement dans la mer le sable s'enfuyant sous ces bases, après vents tempêtes et marée.
Le nom de GLEWITZ m'avait toujours intrigué, et après courte recherche sur Google, elle porte le nom de la ville à la frontière de la Pologne et de l’Allemagne,ou l'antenne de communication avait été sabotée par des membres de la Gestapo déguisé en Polonais avait fait sauté celle-ci. Ce fait fut caractéristique, et déclencheur du début de la guerre 39/45, l'Allemagne envahissant la Pologne. Mais pourquoi ce nom à cette batterie ? pour l'instant je ne sais pas.
vue depuis la Grande Cote -1 - pointe Noire ou se trouvait une autre batterie, à l'emplacement des casinos aujourd'hui disparus
2 - H 69 H 17 -
3 - H 637 -/ H16 - PDT - Observation
4 - H 1b/563 / H 12a
5 et 6 - H 501 H 12
7 - Non identifié - je me souvient d'un local type stockage
8 - et suivante - H 69/207 ringtände Mortier + MG
On peu remarquer à l'intérieur sur les parois les repères et données de tir peinte en blanc sur les murs. Canon, bateau, arbres et distance d'objectif.
on peu voir l’œuvre éphémère des artistes tagueurs qui à ce jour on partiellement disparues.
crédit photos : Alain Chaussade - 1 Ouvrages sur la plage en mai 2015 -
la batterie fait l'objet de l'attention de l'association " Forteresse de Royan " qui ont nettoyé un des ouvrages en particulier le blockhauss de commandement " ST " qui était souillé de détritus soit bien 30 sacs poubelles voir leur site Forteresse de Royan sur Google -
Ce bâtiment comporte encore des décors en peinture, son sol en carrelage, des inscriptions de maintenance en cas de gaz - sa peinture fluo directionnelle, et son numéro.
crédit photos : Alain Chaussade - 07/2017 Blockhaus " St " ayant encore sa peinture et marquage d'origine H 14 de 1943
LE GRAND BLOCKHAUS de Batz sur Mer il y a des années que je voulait aller le voir, mais il doit être trop prés de chez moi et les années sont passées. Enfin en Août 2016 je me suis décidé et je n'ai pas été déçu du voyage. Surprenant cet ouvrage entre des bâtiments relativement récents, mais aussi un accueil de la part des propriétaire Luc et Marc Braeuer des plus sympathiques. Ce n'est pas que pour moi, mais il a un parking, sur lequel, les campings caristes comme je le suit peuvent passer la nuit, et en Août c'est très appréciable.
Faire le tour du blockhaus , pour avoir une idée du volume du bloc de béton, voir son implantation, à la limite d'un petit mamelon de rocher surmontant le chemin des douaniers en bordure de mer. Avec un peu de recul on peut imaginer l'ensemble bétonné camouflé en gros logement de bord de mer relativement difficile à localiser par les avions de la RAF.
Historiquement le Blockhaus fut construit en 1943 pour diriger le tir de 2 canons d'une portée de 22 km .
Il fait 300 m2 de surface sur 5 niveaux comprenant salle des machines, groupe électrogène, réserve à fuel, moteurs, quasiment au sous sol, et ensuite 4 niveaux d'installation, avec chambrées, sanitaires, armurerie, poste de garde, salle des cartes, poste de surveillance sur 3 niveaux, l'ensemble équipé en matériel, tenues sur mannequins, armement individuel, objets tous usages, des diverses nationalités ayant combattu dans le secteur de St Nazaire.
Scènes reconstituées avec des personnages grandeur nature, dans les divers locaux du blockhaus, d'un trés grand réalisme allant jusqu'à des mannequins, au portrait de leur personnalité d'origine.
Des documents et des vidéos, relates les faits et les anecdotes du site.
en extérieur on peut voir un de ces deux canons, de 240 mm de calibre.
A l'intérieur les différente locaux équipés en scénettes de reconstitution en partie les lieux et faits de la poche de St Nazaire
Le canon de 240 mm à l'extérieur et les maquettes telles que les avaient prévues les allemands, sur voie ferrées et encuvement à l'est ( vers St Nazaire ) du blockhaus de commandement. Ces canons sont de vieux canons français de 1914 dont la portée est réduite à 18 km en mer du fait de leur recul sur terre, et leur précision d'à peu prés 100 m sur cible en mer.
Le canon exposé est du modèle 1893 avec des marquages : M 240 .1893 T 205 - R 1929 N°3 23 850 K 240 Mle 1895 - R 1895 N°3 22 960 kg
Donc un vieux canon, transformé modifié pour la dernière fois en 1929 pour des obus un peu plus moderne ?
Une photo d'époque le représente un dans un encuvement à l'air libre, une cible de choix pour les chasseurs bombardiers, protégé quand même par une importante flack de 88 mm Les maquettes sont sans doute pour des canons de 305 mm modernes qui devaient installés et portaient à 51 km
Voila de brefs commentaires, le mieux est d'aller visiter, de profiter de l'occasion pour acheter un des nombreux livres écrits par les frères Braeuer et de casser la croûte dans une crêperie voisine.
Camp de concentration de Thil-Longwy - 1943 - 1944
En commémoration de l'appel du 18 juin 40 à Longwy, j'ai été invité avec les autre participants à aller visiter le camp de concentration de Thil.
Aujourd'hui, juin 2016, il est évident que les lieux porteurs d'histoire ont changé par rapport à la destination d'origine. Le lieu comporte une crypte qui abrite un four crématoire, suite à une souscription locale et fut inaugurée en 1945.Elle devient nécropole nationale en 1984 et en 2005 fut inauguré le sentier de mémoire.
Le camp fut officiellement reconnu après le procès de Nuremberg, et par la République française en 1949 comme les camps de concentration, kommando du Struthof-Natzweiler.
L'ensemble d'époque est reconstitué par une maquette datant de 1945 rénovée en 2005 par Ubaldo Marinelli. Elle donne un rendu qui permet au visiteur de se projeter dans les lieux avec les divers équipements en baraquement sans aucun doute de bois et très rudimentaires. Le camp est situé dans une vallée encaissée barrée par une voie de chemin de fer sur remblais, ce qui le rend très peu visible. Surplombé en partie par une petite route et un cimetière, les personnes empruntant celle-ci devaient impérativement tourner la tête coté coteau de façon à ne pas regarder le site sous peine de sanctions sévères.
Ce camp a été construit après la destruction de Pennemünde, principal centre de fabrication des V1 par les nazis, et de ce fait vont varier les sites de fabrication dans des lieux plus discrets. Pour cela , il faut un lieu de fabrication, une usine, elle est a coté dans les mines en bordure du village ou est installée une ligne de chemin de fer. Cette mine de TIERCELET ( 1885/1945) est une des rares à accès horizontale et elle sera recreusée en largeur et hauteur, afin d'y entre un train et wagons, et y loger les machines outils.
entrée, vers la nécropole et la crypte, le four crématoire, la maquette, un mannequin en uniforme de détenu
La main d'oeuvre, l'Organisation Todt se charge des travaux avec des travailleurs forcés et des prisonniers de guerre de toutes nationalités.
Dans le camps se sont en majorité des déportés juifs d'Europe centrale, des spécialistes de l'utilisation de machines outils, mais aussi de STO et résistants. Le camp était dirigé par l'affreux SS Bütner, réputé pour sa férocité au Struthof, un traitement égale aux autres camps de la mort qui était inéluctable; pour les faibles et les malades et les réfractaires. les morts étaient brulés sur place avec le bois local et du goudron, devant le nombre croissant il fit installé un four crématoire, provenant des abattoirs de la commune de Villerupt.
Dans la mines il y a en particulier des jeunes femmes Russe qui ont été réquisitionnées pour travailler, on leur a promis un salaire, elles sont venues sans savoir ce qu'elles allaient faire, en réalité, mineur, coffreur, et du béton armé. Parallèlement à elles, travaillaient dans d'autres galeries des déportés juifs, pour des travaux de plateformes d'installation de machines, aujourd'hui inondées, mais qui ont livré une bétonnière fabriquée sur place suite à la sécheresse récente dans le secteur. Les contacts étaient strictement interdits. les galerie font plusieurs dizaines de kilomètres et aux dires de notre guide, mineur de métier, elles communiquent pratiquement toutes ensembles avec d'autres accès.
Un malheur est arrivé aux pauvres travailleuses Russe, une partie de la voute s'est écroulée sur elles qui étaient en train de travaillé au creusement avancé de cette mine tunnel. Environ 40 d'entre elles ont péri. Elle étaient logées dans d'autres baraquements que ceux du camp, et venaient tous les jours à la mine, le 8 mai 1944 elle se sont sont échappées et ont formé un groupe de résistance.( photo de la plaque commémorative)
Sans doute aidées par la population local et les résistants du secteur. Le pire fut qu'après guerre et de retour en Russie Soviétique elles eurent un maximum de soucis pour faire reconnaître leur statut de déportées. Enfin dans les années 80 la Russie reconnu le mérite de ces femmes, un panneau franco-russe commémore à l'entrée de la mine leur calvaire.
Le plus beau de cette affaire si on peut dire ainsi, c'est qu'aucun V1, n'est sorti de cette usine, seul il semblerait que quelques pièces auraient été fabriqués. Devant l'avance américaine sur ce secteur le camp fut évacuée le 1 er septembre 1944, revenant aussitôt à la mine pour récupérer le maximum de matériel et machine, ensuite ce fut les américain qui arrivèrent et avec les consignes reçues, ils déménagèrent le reste de l'usine pour le transférer aux Etats Unis, pour étude.
Les conditions de travail étaient sans aucun doute épouvantables, et épuisantes, quand on voit les murs en béton coffré avec les niveaux de coulage et le type de matériel utilisé, le travail étant manuel à 90 % en y ajoutant le nombre d'heures travaillées sous la contrainte et avec une nourriture insignifiante c'était tout simplement inhumain, mais la race supérieure en avait rien à F.....
la mine de Tiercelet, , l'éboulement du plafond de mine, les bétonniéres et machines, la vierge et les wagonnets.
Fermont, le Fort Invincu - Ligne Maginot -
( Près de LONGWY )
visite du 19.06.16
Ce fort situé sur la D 174, entre BEUVEILLE et FERMONT, et un immense ouvrage de la Ligne Maginot. La visite s'effectue en partie en train électrique d'époque et le reste à pieds. Remis en état, après l'abandon des lieux par l'armée, par l' association des amis de l'Ouvrage de Fermont et de la Ligne Maginot, c'est un réel exploit et une activité de tous les jours pour faire vivre une petite partie de ses installations.
Anecdote, apprise sur place, le fort fut invaincu mais faillit bien l'être, bombardé par un canon de 88 allemand, non situé par les postes d'observation français, il a été presque entièrement percé au niveau des batteries du bloc visitable à l'heure actuelle.
Après de nombreux tirs, la parois en béton commence à céder, à l'intérieur l'équipage est sonné, mais encore actif. Les moyens sont mis en place pour éviter que les allemands ne s'aperçoivent que la parois cède. Mais à midi, sans doute ne pouvant pas observer correctement les dégâts les allemands cessent les tirs. A l'intérieur, on blinde la brèche, plaque d'acier, béton etc.
Musée - un musée sous bâtiment extérieur en tôle d'acier présente un ensemble des matériels utilisés dans les blocs de la ligne Maginot en général. mais la présentation n'est pas commune et on peut voir les tourelles à éclipse à monter dans leur sarcophage en béton, qui de ce fait nous montre toute la structure métallique et le fonctionnement.
En extérieur, un bon nombre de canons, dont un modèle de 88 allemand du même type que celui ayant canonné la batterie, canon français, tour de guetteur etc.
Prendre le temps de visiter pour les amateurs, il y a de quoi photographier et s'instruire.
Pour mon compte, je n'ai malheureusement pas pu y passer le temps souhaité étant en groupe de véhicules pour commémorations.
Photos ci-dessous
SITE MILITAIRE DU LINGE -
Site militaire ou se sont distingués les chasseurs alpins,
dans un casse pipe de première, pour un lieu sans intérêt primordial.
le LINGE en juillet aout 2013 , vue générale depuis les chemins du tour de la crète .6 éme photo position française
A lire les divers articles sur ce site, en particulier Les cahiers de la liberté de l'est , SANG d'encre, page 36/37 - Pour avoir visiter ce site il faut reconnaître que les 2 positions du site, sont difficilement prenables une fois qu'on y est installé. On comprend facilement que la position des Français n'est pas enviable. Attaqué un sommet en ayant à escaladé la pente sur plusieurs centaines de mettre et y creuser des chemins au fur et à mesure défie toute logique militaire, comme si il y avait une logique !!!!!!!!!!!!!! bref les divers articles sont explicitent voir aussi militaria n° xxxxxx Une évidence les tranchées surélevées des allemands et celles en contrebas des français sont entre 6 et 8 mètres.
On y retrouve encore les dépouilles de pauvres gars qui y ont perdu la vie dans des attaques et contre attaques sans espoir de tenir, sous les ordres d'un haut commandement complétement à coté du sujet, qu'il appréciait sur une carte et non pas sur le terrain. Pourtant des officiers supérieurs avaient prévenu que ce serait un carnage à répétition que de vouloir prendre ces positions.
coté allemand à gauche, coté français à droite, emplacement du corps d'unsoldat retrouvé derniérement,au centre de la défence allemande
Un musée se trouve en haut du col du Linge, Malheureusement des Pilleurs en font leur cible assez fréquemment, et tous les moyens sont bons pour piquer et déterriorer les matériels exposés, un aperçu de l'exposition en photos
cloche d'observation, un crapouillot, une hotchkiss à bouclier,une maxims,un lanceur de mines,une MG 13
Des travaux étant en cours en 2013, sans doute terminés à ce jour, ne permettaient pas de photograhier l'entrée du site et l'accés au musée.
En faisant le tour du site, on voit les fortifications importante qu'avaient faites les allemands, maçonnerie de granit et bétonnage, certainement aprés janvier 1916, date à laquelle les uns comme les autres restérent sur leurs positions, ainsi s'arrêta l'hécatombe.
A visiter de préférence par beau temps, mais pour les amateurs de sensations , aller faire un tour à pied en décembre et dans la neige avec 30 kgs d'équipement ce doit être quelque chose.
Le Fort du Parmont
Au - dessus de REMIRMONT, entre Epinal et Belfort
construit à 600 m d'altitude avec un point de vue magnifique, une fois qu'on y est il suffit de le trouver pour s'y rendre.
Il fait partie des fortifications entreprises aprés la défaite de 1870 . Réalisé de septembre 1874 à Octobre 1876, sur une superficie de 3,3 hectares il est impressionnant par sa taille et mérite d'être visité, prévoir 1/2 journée.
Une association y travail depuis 10 ans et a fait un travail formidable, partant d'un site à l'abandon et dévasté par la tempête de 99/2000, elle l'a remis en état de visite trés acceptable. Il reste encore du travail mais c'est une belle réalisation.
Un document plaquette est a votre disposition sur le Fort, Il y est organisé des Manifestations.
L'entrée, le fossé et la caponiére double, l'accés vu depuis la cour intérieur certainement prés de 50 m
La cour, avant et après nettoyage, l'éclairage à la chandelle, ou au pétrole pas d'électricité en ce temps là.
Les cours en puits, l'entretien des positions par les caprins, les latrine troupes et sous officiers - vue sur Remiremont depuis les postes de batteries
Infirmerie, salle d'opération,brancard à bras, lit occuppé, coffrage pour bléssé, attelles, plan du fort
casemate arsenal, canon en position sous casemate - divers type d'obus- communication optique solaire - cloche de guetteur postérieure
cet aperçu général, ne presente évidemment qu'une partie des lieux à visiter, la caponniére double, la chambre du gouverneur, le poste de commandement, le central télégraphique, téléphonique, le magasin à poudre, et bien d'autres choses, qui feront aimer ce fort aux amateurs de fortifications type Séré de Riviéres -
Photos A.C et réalisation de l'association du Fort du Parmont
site internet : www.le-fort-du-parmont.com
SITES Militaires connus, inconnus, abandonnés,
cet article pour faire connaître certains lieux qui sont connus des habitants locaux, mais sans doute pas du grand public.
FRONTENAY ROHAN ROHAN en Deux Sèvres -
UN CENTRAL téléphonique du Mur de l'Atlantique époque 1940 - 1944
A l'occasion d'une commémoration dans cette petite ville au sud de Niort, un de mes amis d'une association de généalogie local me fait part de ce central téléphonique, avec blockhaus enterrés, sur deux propriété privées.
Avec l'autorisation des propriétaires nous avons pu visiter et prendre des photos des lieux.
Au centre de la ville, une grande propriété " Le Grand Logis" une seconde un peu plus loin " Le Petit Logis, et en entrée de village dans une villa,plusieurs blockhaus de petite taille ayant servi de central téléphonique.
D’après les renseignements recueillis sur place en 1942 les Allemands décident d'installer 50 kms à l’arrière de la ligne de fortifications du mur de l'atlantique un central téléphonique. Il relierait par ce réseau le mur de l'Atlantique, dans ce cas plus particulier la zone de La Rochelle et la Base de sous marins de La Palice aux forces armées de l'intérieur du territoire occupé.
Ils ont réquisitionné les bâtiments nommés ci-dessus, ainsi que la population par l'intermédiaire de la MAIRIE qui doit fournir des hommes pour les travaux.
Des habitants m'ont dit se rappeler des creusements de tranchées , pour le passage des câbles de téléphone, reliant les bâtiments entre eux en passant au plus court. Mais les souvenirs sont assez rares -
Par contre il est sûr que les Sous officiers se sont installés au Grand Logis, les officiers au Petit Logis et la troupe sans doute chez l'habitant ou campant sur place.
Le Grand Logis a été doté de douches collectives et individuelles dans un des bâtiment jouxtant la partie habitation. Ce Grand Logis ayant un très beau parc, un lavoir couvert, un bassin, et un petit étang alimenté par un ruisseau, et de grands et vieux arbres. Autant dire qu'ils ont joint l'utile à l'agréable.
Il y a quatre blockhaus enterrés dans le parc, un prés du logement et les trois autres placés suivant un intérêt dans ce contexte. Un cinquième existerait aux dires des habitants, mais na pas été découvert à ce jour. ?
Le Petit Logis à un seul blockhaus dans le terrain. Le logement occupé par les officiers avait été décoré par ces gens là et une fresque à la gloire du Nazisme avait été peinte sur une cloison de la Salle à Manger, qui fut démolie par de nouveaux propriétaires il y a une vingtaine d'années. 1970 env.- Dans la cour du Petit logis devant la porte d'entrée, un blockhaus enterré avec deux accés par escalier existe, celui-ci aurait été divisé en 5 parties par des cloisons et aurait servi de bureau - renseignement communiqué par un voisin, n'ayant pas visité moi même le Petit Logis.
Un blockhaus esseulé à l'entrée du village coté La Rochelle était peut être le point d'entrée de lignes téléphoniques et aussi de surveillance du réseau.- information au 19/11/2016, un habitant de Frontenay RohanRohan, rapporte que ce local aurait été une infirmerie, c'est ce qui se disait en tous cas.
Dans le Grand Logis, le blockhaus le plus prés du logement est complétement enterré et ne se voit que par la plateforme en béton qui émerge de la pelouse.
Les autres, maintenant camouflés dans la végétation qui a poussé en 70 ans, ont une entrée en élévation en maçonnerie, parpaings, béton coffré, avec une voute en pente en béton coffré qui couvre un escalier en béton qui descend sur un palier , ou une porte permet l'accès à la partie enterrée de l'abri. Au pied du palier, un regard pour recevoir les eaux de ruissellement.
Ces portes étaient prévues pour être blindées. Mais fautes de temps ou d'approvisionnement elles n'ont jamais été posées et remplacées par des portes bois renforcées, épaisses, et aussi par des portes ordinaires.
L'intérieur est en béton coffré, peut être armé, le plafond/ toit est en béton coffré de forme ,, plate ou ceintrèe pour deux des abris un autre à son toit et parois en tôles de coffrage, ceintrès, comme on en voit souvent pour les abris véhicules dans les zones de défense de la côte Atlantique. Ici il se dit qu'il aurait servi d'abri des munitions -
Au fond face à la porte d'entrée une cheminée d'évacuation, vers l'extérieur, avec relons d'échelle métallique scellès à la parois.
Le sol est bétonné pratiquement brut de béton.
Evidemment ces lieux ont été utilisés, comme abri de jardin, cave, atelier etc.. L'ensemble des parois est peint en blanc, tout au moins pour ce qu'il en reste.
Il reste des éléments d'origine, parois en bois étagères, éléments de réseau téléphonique et électrique. Peu de chose, tout a été démonté au cours des années passées.
la pièce principale est relativement petite environ 20 m2, on ne distingue pas de vestige de division de la pièce.
On voit des barrettes de prises en porcelaine à 5 plots, dont le central d'un diamètre supérieur,montées sur des panneaux de bois de pin ou sapin, on peut penser que l'ensemble de la filerie passait derrière, puisque on voit des gros câble de raccordement. Ils sont isolés de matériaux type goudron et enrobés dans un élément type tissus épais et recouvert par un feuillard métallique.
Il y a quelques boitiers électriques en bakélite typique du modèle allemand de l'époque.
on peut voir surs les photos qui suivent, qu'il y avait de prévu, une porte extérieur coté palier, et une porte coté intérieur., et aussi que les sorties de secours ont été bouchées par des parpaings.
On ne retrouve pas d'inscription, de numéro, de sigle, qui aurait pu apporter des informations complémentaires.
Il se dit que le blockhaus tunnelé en bardage d'acier aurait pu être un local à munitions? pourquoi pas!
Autre vestige dans les lieux, les douches installées par les allemands, bien sûr on peut voir aujourd'hui des douches qu'on ne peut affirmer d'époque, du fait qu'après guerre elles ont été utilisées pendant des années comme douches publiques. Il y avait des douches collectives et une douche individuelle pour les officiers. On voit aussi un chauffe eau qui n'est pas de premières jeunesse, mais dire qu'il date de l'époque de l'occupation n'est peut être pas raisonnable.
Dans la grange, un panneau allemand d'époque avec le sigle des transmissions ( aucune affirmation à ce sujet) autre que le panneau d'après le propriétaire actuel est parfaitement d'époque et trouvé sur place.
D'autres documents parlent de ces lieux en particulier provenant de monsieur Bernard , dans les années 50, habitant un village voisin qui utilisa ces douches dans sa jeunesse. Un article réalisé par monsieur Gérard FOURNIER ou on voit les entrées de ces blockhaus il y a quelques dizaines d'années alors que la végétation n'avait pas encore poussé pour en assurer le camouflage.
Entre autre il nous parle de la fameuse " Relation Horizontale" qu'avait certaines femmes avec l'occupant, et on peut lire et voir sur des journaux d'époque que la tonsure appliquée aux femmes susceptibles d'avoir couchés, par certains résistants de la dernière heure, pouvait se transformer en peine de mort pour les cas avérés.
Cet ensemble de transmission n'a pas laissé de traces dans les archives militaires à ma connaissance, mais si un lecteur de l'article a d'autres informations il peut me contacter via le blog.
Les photos sont de Alain Chaussade, Christan Birrocheau, Gérard Fournier. autres renseignements fournis par mr. Guionnet G. et les propriétaires du moment dont monsieur COUDE du FORESTO
Le petit logis, historique connu à ce jour, avant 1914, laiterie local travaillant avec le surplus de lait des laiterie alentours pour une fabrication de beurre,
après 1914/18 est devenue une école ménagère,
et quelque temps une petite usine de fabrication de batterie.
Le propriétaire du Petit Logis m'a fourni des photos d' objet trouvé sur place dernièrement que je n'ai pas pu identifier,
Un écusson français en bois, peint bleu blanc rouge, serait sans doute un porte drapeau de façade,
Un élément de panneau bois avec deux lettres peinte, et sans doute le début d'une troisième, ce qui voudrait dire que ce panneau avait des éléments suivants, sur lequel on lit un S et un t, de peinture rouge et surligné au centre d'un trait bleu, ce qui donnerai un début de mot ST.(A) ...
On peut imaginer pour ce début de panneau STATION - STALLAG -- bref je ne sais pas.
Un panneau de caisse avec un décor , une fleur ( bleuet ) reposant sur 2 branche de laurier courbée vers le haut, reposant sur une inscription R L B plus à droite 50 KG en dessous illisible, en dessous 357 en dessous un rectangle en dessous un signe représentant de parenthèses -
photos ci-dessous
merci au propriétaire d'avoir permis ce reportage, l'ensemble est en propriété privée.
Des personnes du pays m'ont dit que Fontenay Rohan Rohan avait une Kommandantur pendant la guerre 39/45 - et m'ont posé la question de savoir si c'était vrai, possible etc. Après recherche je n'ai rien trouvé.
Au sujet des " Kommandantur "
Il faut savoir que les Kommandanturs sont à plusieurs niveaux dans l'organisation Allemande de l'époque.Dans le système, il y a deux services définis, un état major Militaire et un administratif qui composent la Kommandantur qui elle même se compose de :
OberfeldKommandantur - = région militaire
FeldKommandantur = département
KriesKommandantur = arrondissement
OrtsKommandantur = localité
Au Commandement , un Militärberfehlshaber MB gouverneur Militaire avec 2 commandements
- commandement militaire - Kommandostab
- commandement administratif - Verwaltungsstab - gestion des territoires occuppés ( valable pour 1940/au 11//1942 après modification du système
NIORT = Feld Kommandantur 725 ( chaque FK à un numéro = ex. Dijon OFK 669 en juin 1940 puis FK 669 au 20 juin 1940 )
THOUARS = Kommandantur - Hôtel de ville 28/06/40
PARTHENAY = Kommandantur - avec annexe à Maziéres et château de la Ménardiére réquisitionné
Sources : Wikipédia - ww.tampow 39/45.com/org-alle-en France